Un projet web rentable, une morale objective ?

Questions traitées par l’article:
Pourquoi est-il important de chercher à générer des revenus de façon indépendante ?
Comment préparer la monétisation d’un projet web ?
Que proposent les chroniques de timo pour m’aider à me lancer ?
Un projet web, un travail vers la liberté financière ?
La philosophie objectiviste d’Ayn Rand présuppose la nature libre de tout être humain. Cette liberté, d’abord incarnée par la possibilité de suivre ses propres intérêts coïncide avec les perspectives qu’offre le web, au niveau de la multitude de possibilités de monétisation qu’il suggère et également l’indépendance dans la réalisation d’un tel projet qu’il permet.
Une approche financièrement rationnelle
Tout d’abord, la démarche inhérente à la réalisation d’un projet web est rationnelle. À cet effet, selon Ayn Rand, la raison est le seul critère fiable à utiliser pour déterminer ce qui doit être fait pour qu’un individu suive ses propres intérêts. Cela étant, vivre de façon morale implique de questionner de façon rationnelle la façon de parvenir à ses objectifs. Dans cet optique, on peut conclure qu’il revient au particulier de définir un chemin lui permettant de parvenir à l’indépendance financière, puisque sans cette dernière, chacun se trouve contraint de voir les fruits de son travail fournit à autrui (un employeur, une école, un client) contre une somme d’argent généralement inférieur à la valeur réelle de son travail. En partant du principe que chaque individu cherche à maximiser son propre bien être, un employeur, ou toute personne mobilisant une force de travail externe, n’a pas intérêt à ce que sa rétribution dépasse la valeur marchande du travail effectué pour lui. Dans cette perspective, chercher à se trouver dans une situation où son propre travail est vendu et valorisé à son meilleur potentiel devient alors un objectif logique pour toute personne rationnelle et passe par la recherche d’autonomie. Il revient alors à la raison de déterminer comment parvenir à cette indépendance, et le web apporte la possibilité d’y parvenir.
Les éléments d’une stratégie de monétisation d’un site web
Selon Thibault Vincent, web marketeur, le succès financier d’un projet web passe avant tout par la définition d’une stratégie digitale claire. Son livre, Le web ça rapporte, témoigne du fait qu’il est selon lui possible de générer des revenus très intéressants à partir de projets webs. Voici donc quelques notions techniques, qu’il conseille d’utiliser au moment de réaliser son plan de monétisation. Pour davantage d’informations, écoutez cet audio qui les détaille plus en précision ou consultez directement le livre.
- Enumération des concepts sur lesquels repose le site
- Mise en situation par rapport à la concurrence
- Evaluation de la rentabilité du domaine
- Description détaillée du public cible
- Sélection du modèle de rentabilisation (campagnes publicitaires via des régies, campagne à l’affichage ou à la performance, modèles sur l’affiliation avec produits reliés, utilisation de dispositifs spéciaux, modèle payant, développement d’offres conjointes)
Une stratégie digitale claire devient alors une garantie de suivre un chemin cohérent vers ses objectifs et favorise les chances de réussite de son projet. Un tel plan coincïde alors avec le pont vers le futur que constitue la raison, mentionné par Ayn Rand dans The virtue of selfishness, et devient un potentiel chemin permettant de passer d’un état de dépendance vers un future laissant présager la possibilité d’en tout temps respecter son intérêt propre.
Pourquoi est-il important de rémunérer son travail ?
Le succès d’un projet web constitue la réalisation de ce qu’Ayn Rand nomme la confirmation d’une vision cohérente de la société d’un individu morale. En effet, selon elle, une personne rationnelle considère que le monde est ouvert à ses efforts. Cela étant, l’obtention d’une rétribution financière devient une confirmation d’un tel modèle de pensée, puisque la plupart des interactions actuelle implique le concours d’un échange d’argent. Cet élément coïncide alors également ce qu’Ayn Rand considère comme la première des cinq sources de bonheur existant pour les individus, à savoir le travail efficace (les autres mentionnées sont les relations humaines, l’art, la récréation et le sexe). Cette démarche nécessite cependant un travail personnel important, comme l’indique Thibault Vincent.
De la créativité et de la consistance
En effet, monétiser un site passe par un travail d’analyse et de réadaptation constante. Thibault Vincent insiste sur la nécessité d’observer ses résultats via des outils analytiques et réorienter ses contenus de façon continue. Il parle également de l’importance de la créativité et de l’innovation dans un domaine en constante évolution, laissant supposer l’importance de la régularité dans son travail, mais également la liberté de choisir quel contenu créer ou promouvoir, quelle thématique aborder, avec qui travailler, comment interagir avec les utilisateurs, comment organiser son suivi de performances, à partir de quand vendre son projet, ect. Il a également un point de vue interventionniste, et invite à chercher à négocier directement avec les annonceurs et également à discuter avec ses régies de la meilleure façon d’exploiter l’espace publicitaire de son site. Monétiser un projet devient alors un moyen de rémunérer un travail efficace fournit par un particulier lors de sa réalisation.
Comment concrétiser ses idées ?
La philosophie objectiviste d’Ayn Rand se conjugue donc efficacement avec l’approche réfléchie et interventionniste de Thibault Vincent et confronte le lecteur à l’immensité des possibilités ouvertes à ce dernier pour concrétiser un projet en une source de revenus. Afin de compléter les éléments stratégiques proposés dans Le web ça rapporte avec des aspects concrets, nous proposons différents kits de services qui peuvent vous permettre de mettre en ligne votre projet dès que votre stratégie est prête, ainsi que des chroniques audios qui présentent plus en détail comment établir sa stratégie de monétisation.

Sources:
RAND Ayn, The virtue of selfishness, Centenial Edition, 1961, 167 pages
VINCENT Thibault. Le web ça rapporte, Pearson, 2011, 325 pages